L’UPR célèbre l’an II de l’investiture de son Excellence le Président de la République

بسم الله الرحمن الرحيم

وصلى الله على نبيه الكريم

A l’occasion de l’an II de l’investiture de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouany, l’Union pour la République a organisé dimanche 1/08/2021 une manifestation à l’ancien Palais des congrès de Nouakchott au cours de laquelle le président de l’UPR a prononcé un discours dont voici la teneur :

Messieurs, Mesdames,

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour commémorer l’An II de l’investiture de Son Excellence le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, période au cours de laquelle le gouvernement a travaillé sans relâche, dans tous les domaines, pour traduire sur le terrain le programme « Taahoudati » de Son Excellence sur lequel les Mauritaniens, de manière générale, et ceux à faibles revenus, de façon particulière, fondent de grands espoirs.

Oui, chers frères, nous vivons un moment important de l’histoire de la Mauritanie qui aura sa place dans le cœur des fils de notre cher pays qui aspirent à un avenir radieux, une vie digne dont l’essence est la justice, la préservation des acquis, la protection des biens du pays et le travail sincère pour nous rendre tous heureux.

Deux années pleines de réalisations, malgré les défis, ont suffi pour apprécier à sa juste valeur une expérience politique et de développement unique en son genre, avec la mise en œuvre d’importantes réformes qui ont diagnostiqué la situation et proposé des solutions et qui répondent aussi aux aspirations du peuple dans le cadre d’une vision ambitieuse, rationnelle et objective menée dans un contexte régional et international exceptionnellement difficile.

Chers messieurs,

Le programme électoral de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a constitué une vision remarquable dénotant des qualités intrinsèques, en matière de planification, d’un dirigeant qui se préoccupe, avant toute chose, des problèmes que rencontre le peuple. Cela s’est traduit, dès les premiers instants de ce quinquennat, par l’introduction de réformes profondes émanant de cette vision éclairée et ambitieuse, prouvée plus tard par les évènements et le degré de mise en œuvre du programme « Taahoudati ».

Le passage de deux années du mandat des défis a montré que l’Etat est déterminé à aller dans le sens du renforcement de l’indépendance de la justice et le développement de ses infrastructures de base, l’amélioration de la décentralisation avec plus de pouvoir offert aux collectivités locales, le développement des initiatives collectives, la simplification des procédures d’accès aux services de l’état civil à travers la révision du cadre institutionnel et des textes organisationnels portant sur la gestion des fonctionnaires et agents de l’Etat, le Code du travail et, enfin, le système des retraites et de l’assurance sociale.

La priorité a été accordée, en toute logique, à la lutte contre la mauvaise gestion et le démantèlement de ses outils par le choix, en toute transparence, des responsables, la fermeté dans le contrôle et l’application du principe de la sanction et de la récompense, la mobilisation des ressources nécessaires au profit des institutions de contrôle, la constitution de la Haute cour de justice, le renforcement des efforts de lutte contre la corruption et de la gabegie, la poursuite du processus judiciaire émanant du rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP), la mise en place de cadres et  d’espaces pour un dialogue serein et responsable entre les partis politiques ainsi qu’entre la majorité présidentielle et l’opposition, le renforcement de la confiance avec les partenaires sociaux en vue d’un large consensus national autour des questions de base.

Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, a également œuvré au renforcement de notre rôle régional et international et de notre position géostratégique, la protection de la souveraineté de l’État et la défense de nos concitoyens où qu’ils se trouvent. Dans ce cadre, Son Excellence a dirigé plusieurs initiatives dont nous citons, à titre d’exemples, les démarches entreprises en vue de l’atténuation de la dette des pays en développement pour faire face aux conséquences négatives du Covid-19, et pour favoriser la croissance de ses économies en général. A cet effet, notre pays a organisé des conférences et participé à de nombreuses rencontres internationales qui ont mis l’accent sur les capacités du pays et sa position de choix tant au niveau régional qu’international.

Honorable assistance,

Près de 730 jours se sont écoulés se traduisant sur le terrain en réalisations et chiffres, dont nous citerons quelques exemples, loin de toute démagogie. Les politiques macroéconomiques et les réformes structurelles mises en œuvre par le gouvernement ont permis d’atténuer, de manière significative, les effets économiques et sociaux du COVID-19 , d’atteindre un niveau de croissance qui répond aux aspirations de nos concitoyens et œuvre à l’amélioration leurs conditions de vie. Ainsi notre pays a pu réduire considérablement les effets de cette pandémie sur la croissance économique, à travers la création par les plus hautes autorités nationales d’un Fonds de solidarité sociale et la lutte contre la pandémie. De même, les deux programmes « Mes Priorités 1 » et « Mes priorités » Elargi, financés à hauteur de 300 milliards d’ouguiyas anciennes, ont visé, entre autres mesures prises, à éviter la récession que faisait planer la pandémie sur la croissance, et porter celle-ci de -1,5%, en 2020, à une prévision de 3,2% en 2021.

L’exploitation judicieuse des ressources de l’Etat a donné la priorité au développement des secteurs productifs, notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche,porteurs de la croissance, la création d’un Conseil présidentiel et d’une Agence nationale de promotion des investissements.

Dans le domaine de l’agriculture, les résultats se sont traduits par l’aménagement et la réhabilitation de 2039 hectares dans les wilayas de la Vallée, 2300 hectares au niveau du Casier Pilote de Boghé, 1450 hectares réalisés par des opérateurs du secteur privé, l’appui, pour 147.000.000 ouguiyas anciennes, aux agriculteurs victimes des intempéries, la construction de 49 barrages, le dragage de 81 km de canalisations, la construction de 25 barrages, l’aménagement de 637 hectares dans la zone de « NbakhDjik », la réhabilitation partielle de la Plaine de M’Pourié, la poursuite de l’aménagement de 3500 hectares irrigués dans la partie est du Lac Rkiz, l’aménagement de 8700 hectares pour le maraîchage et de 408,7 hectares supplémentaires pour le même type de production.

Dans le domaine de l’élevage, un département dédié à ce secteur a été créé ainsi qu’un établissement public de promotion des produits de la filière et un compte spécial de 8 milliards d’ouguiyas anciennes pour le développement des activités de la filière. La filière lait a également été renforcée par la création de 25 de nouvelles unités de production, un réseau de collecte de lait, la distribution de 530 petits ruminants, la constitution de réserves (1 750 hectares pour le pâturage et la régénération forestière), la construction de 154 enclos de vaccination (dont 73 ont été achevés), de 10 marchés à bétail, deux aires de repos et 25 abattoirs.

Dans le domaine de la pêche et de l’économie maritime, la confiance a été restaurée avec les partenaires sur la base du respect des intérêts de tous. En termes de réalisations, nous pouvons citer, entre autres, la construction d’un entrepôt de poissons et une infrastructure de stockage de glace d’une capacité de pas moins de 40 tonnes dans le port de « Tanit », le démarrage du projet de construction d’un centre de débarquement au km 93 pour un coût de 8 millions USD, le début des travaux de construction d’un réseau d’assainissement au Marché de Poissons de Nouakchott et d’une plateforme de stockage au niveau de la Société nationale de distribution du poisson (SNDP), pour un coût de 2,9 milliards d’onces anciennes, et le lancement d’un ambitieux programme de modernisation de la pêche artisanale et pélagique.

Au niveau du secteur des mines, l’Etat a mis en œuvre un plan de réorganisation institutionnelle commençant par la création la société « Maaden », ainsi que le démarrage d’un projet pilote afin d’introduire un nouveau système de production d’or sans l’utilisation du mercure, dans le centre de traitement de Chami, l’ouverture de 24 sites d’orpaillage, la production de 5 600 kg d’or, d’une valeur totale de plus de 1 milliard d’ouguiyas nouvelles, la création de plus de 45 000 emplois directs et de 97 000 emplois indirects.

En ce qui concerne le secteur des hydrocarbures, les réalisations comprennent la mise en œuvre du projet Grand Tortue/Ahmeyim (GTA), achevée à 60% dans sa première phase, la poursuite des travaux de développement de la deuxième phase, la rationalisation de son coût d’investissement, la création d’un centre de formation à distance financé par BP et KOSMOS, la signature d’un contrat d’exploration et de production avec la société « Capricorn » autour du bloc C7 du bassin côtier et l’extension de l’entrepôt de Nouakchott.

Dans le domaine du développement des infrastructures de soutien à la croissance, 12 500 km de routes pavées, de 14 carrefours, 50 km de bitume à Nouakchott, la finalisation du réseau routier d’Akjoujt 2019 (13 km), l’avancement dans les travaux de construction de 316 km de routes dans diverses zones (Néma-Echimime, Route nationale n°1-Bénichab, la réhabilitation et l’élargissement de la route Boutilimit-Aleg et Nouakchott-Boutilimit sur 42 km, la construction de 10 km de bitume à Sélibaby, la réhabilitation et l’élargissement de 7 km dans la ville de Rosso, des travaux de construction ou de rénovation de 9 infrastructures dans 6 wilayas, le démarrage de construction de deux ponts à Nouakchott et des préparatifs pour le lancement de la construction de celui de Rosso.

Dans le domaine de l’habitat, le résultat au cours de ces deux années se traduit par la construction ou le parachèvement de la construction de 13 centres de santé, la construction de deux terrains de sport et de 6 maisons des jeunes, la construction d’autres édifices à Sélibaby et Aleg, le début de la construction de 5 terrains de jeux, l’aménagement de 3 espaces publics à Nouakchott, la construction, en cours, de logements administratifs dans 9 communes et 11 moughataas, la dotation de la wilaya de Nouakchott sud d’un local, la construction de palais de justice à Sélibaby, Aïoun et Akjoujt, la réhabilitation du local abritant le Conseil régional de l’Adrar et le démarrage de la construction de sièges des conseils régionaux dans toutes les autres wilayas ainsi que la poursuite de la construction de 46 écoles primaires, pour augmenter l’offre de 582 salles de classe, et de 18 établissements d’enseignement secondaire à cycles complets, avec 147 salles de classe.

En ce qui concerne l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement, le gouvernement a œuvré à la mise en place de 525 km de lignes d’adduction d’eau, 352 réseaux de distribution d’eau dans différentes zones, 144 forages d’exploitation, 120 systèmes de pompage, 556 points de santé en milieu rural et la création de services d’assainissement en milieu rural au bénéfice de 1182 localités. Des villes à faibles ressources en eau (Kiffa, Nouadhibou, Tidjikja, Atar, Boghé, Kaédi, Tintane, Kankossa, Guérou, Rosso, TifondéCivé…) ont vu leurs capacités de production accrues. S’ajoutent à ces réalisations d’autres projets non moins importants comme le programme de gratuité de l’eau au profit de 2055 localités en milieu rural, exécuté du 01 avril au 30 décembre 2020, ainsi que le lancement d’une nouvelle phase du projet Dhar pour l’approvisionnement en eau potable de AweinatZbil, Djiguenni, Aioun, le démarrage d’un projet d’extension du champ de Boulenoir, la réalisation de lignes d’adduction d’eau Boulenoir-Nouadhibou et le lancement d’un nouveau projet d’eau et d’assainissement au profit des wilayas des deux Hodh, de l’Assaba, du Gorgol et du Guidimagha.

En ce qui l’énergie, le bilan a été caractérisé par l’augmentation de l’offre et l’extension des réseaux dans plus de 100 communes, la construction de lignes à haute tension (225 KV) reliant Nouakchott et Nouadhibou, Nouakchott-Zouérate-KeurMbir (Sénégal), ainsi que l’expansion de nombreux réseaux électriques dans plusieurs villes du pays.

Des réalisations importantes ont été réalisées dans le domaine des télécommunications, au niveau des tronçons de Nouakchott, Atar-Choum, Rosso, Boghé, Kaédi, Sélibaby, Kiffa, Aïoun, Néma par le raccordement de ces villes au réseau national à haut débit de fibre optique et une boucle de 40 km à Nouakchott.

Messieurs et Mesdames,

Cette courte période de deux ans a constitué une révolution nationale par la prise en charge remarquable du dossier social dans le pays avec la mise en œuvre d’une politique ferme et efficiente de résorption des disparités, par la création de la délégation Taazour et sa dotation d’un budget annuel de 40 milliards d’anciennes ouguiyas. Cette Délégation a œuvré jusqu’ici pour venir en aide aux populations exposées à un grave déficit alimentaire en menant des interventions au profit de 300 000 familles pour un coût annuel de 669 millions de nouvelles ouguiyas, l’approvisionnement régulier des boutiques « Emel », qui a permis à environ 300 000 familles d’obtenir quotidiennement, à prix subventionnés, leurs besoins en produits de consommation de base, engendrant un coût annuel global de 9,6 milliards d’ouguiyas anciennes, le financement de plus de 500 activités génératrices de revenus (AGR) avec une enveloppe financière de 1,107 millions d’ouguiyas anciennes, la réhabilitation d’installations agricoles et hydrauliques au profit de 68 localités et la stabilisation des prix des produits de première nécessité à Nouakchott, durant le mois de Ramadan, par l’ouverture de 12 points de vente au profit de 40.000 familles et pour un coût global estimé à 270 millions d’ouguiyas anciennes.

Des actions ont également été menées à grande échelle pour développer les infrastructures dans le domaine de l’éducation et de la formation par la construction de 46 écoles primaires et 17 établissements d’enseignement secondaire pour un montant d’environ 72.000.000 nouvelles ouguiyas. S’y ajoutent un programme de cantines scolaires d’une enveloppe financière de 12.000.000 de nouvelles ouguiyas, la construction et l’équipement de 20 centres de santé pour un coût de 72 326 049 UM, l’appui à la lutte contre la malnutrition pour un coût financier d’environ 33 000 000 ouguiyas, et l’offre d’une assurance maladie pour 100 000 familles pauvres pour un coût global de 1 210 000 000 nouvelles ouguiyas.

Citons, dans le même cadre, la réalisation par la Délégation « Taazour » de 76 réseaux d’adduction d’eau potable pour un coût global d’environ 215 000 000 ouguiyas nouvelles, la construction de 5 barrages de culture pluviales d’une superficie de 736 hectares, le démarrage de la construction de 221 barrages pour un coût total d’environ 21 000 000 ouguiyas nouvelles, et de 12 autres grands ouvrages de même type avec un investissement de 230 000 000 nouvelles ouguiyas.

L’Etat a aussi travaillé au développement et à la modernisation du système national des filets sociaux, ce qui a donné un résultat important comme en témoignent le développement de ces réseaux, l’élargissement de la couverture géographique du programme « Takaful » qui touche présentement 36 provincesmoughataas, au profit de plus 82 000 familles et le cash transfert d’un montant total de 753 000 000, en 2020. A cela s’ajoutent d’autres transferts au profit de familles pauvres, comme celui effectué en espèces d’environ 460 000 000 ouguiyas nouvelles au profit de 206 293 familles touchées par la crise du Covid-19 en 2020 , le transfert en espèces de plus de 74 000 000 nouvelles ouguiyas au bénéfice de 6 625 familles pauvres, en 2020, la distribution de 763 000 000 nouvelles ouguiyas, en 2021, dont l’essentiel est allé à 210 000 familles pauvres touchées par la crise du Covid-19, et enfin, des transferts en espèces et compensations au profit de groupes socioprofessionnels impactés par l’épidémie.

En ce qui concerne la condition féminine, les pouvoirs publics ont œuvré durant ces deux années pour permettre aux femmes de participer activement au processus de développement, en leur facilitant l’accès à la vie active, le soutien à la scolarisation des filles et à la lutte contre le décrochage scolaire, l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, la création et le financement de coopératives féminines au profit de 4 000 femmes.

Les mesures prises en faveur de l’insertion sociale et professionnelle pour une pleine participation des personnes handicapées ont consisté, entre autres, en des transferts en espèces au profit de 10 000 familles dont un membre souffre d’un handicap, l’insertion de 900 personnes handicapées et le financement d’activités génératrices de revenus pour 900 personnes handicapées.

Quant à la valorisation du capital humain nécessaire à toute action de développement, l’État s’est employé à créer les conditions d’un système éducatif performant, à travers la création du Conseil supérieur de l’éducation, l’achèvement de 20 écoles, la poursuite de la construction de 79 écoles et 42 établissements d’enseignement secondaire, l’augmentation de la part allouée à l’éducation dans le budget général de l’Etat, portée à 18%, la réhabilitation de 88 établissements, l’acquisition de 40.000 tables pour 120.000 élèves des niveaux élémentaire et secondaire, la construction et l’équipement de 35 établissements secondaires, dans le cadre du programme Taazour, et la mise en œuvre d’un programme de cantines scolaires au profit de plus de 170 000 élèves.

Au niveau des services de santé, nous avons tous été témoins de l’efficacité de la gestion par l’État de l’épidémie de Covid-19, bien que la pandémie soit survenue alors que le pays n’y était nullement préparé.  L’Etat a procédé, dans ce cadre, à l’acquisition de 70 ambulances, de 234 lits de réanimation, 137 respirateurs et extracteurs d’oxygène, des équipements et matériels vitaux au profit de l’Institut National de Recherche en Santé Le public et des quantités importantes d’outils de protection. Il a aussi ouvert 28 sites de test, procédé à la fourniture de 341 618 vaccins anti-Covid 19 et à leur distribution dans tous les hôpitaux et centres de santé, la réhabilitation du centre de santé d’El Mina, la construction de 21 points de santé dans le cadre du programme Taazour, la prise en charge de 7 045 patients nécessiteux et l’octroi d’une aide financière à 2 693 patients atteints de cancer et de diabète.

S’agissant du développement et de l’autonomisation des jeunes, 20 465 opportunités d’emploi (dont 11 100 dans la fonction publique), ont été créées dans le domaine du sport et de la culture, en plus des milliers d’emplois dans le domaine de l’orpaillage et le financement de 500 projets pour les jeunes chômeurs, dans le cadre du programme « Mon projet, mon avenir », offrant ainsi 1 500 opportunités d’emploi, et un accord avec l’Union nationale du patronat mauritanien pour la création de 6 000 travailleurs a été convenu.

Sur le plan politique, Son Excellence, le Président de la République, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, a adopté, depuis qu’il a pris les rênes des affaires du pays, une politique d’ouverture sur toute la classe politique nationale, créant ainsi un climat de confiance entre l’exécutif et l’opposition démocratique. C’est ce climat qui a favorisé le retour d’une pratique politique saine permettant de faire face à l’accumulation des dysfonctionnements constatés au cours de la dernière décennie et qui entravent la construction d’un État démocratique fort garantissant la liberté, la dignité et la prospérité à ses citoyens.

Ainsi, Son Excellence a œuvré pour créer un climat de confiance et d’ouverture, consacrant en cela la tradition de concertation entre le pouvoir exécutif et les leaders de l’opposition, représentés par le chef de file de l’opposition démocratique et les présidents des partis politiques.

C’est dans cette atmosphère de confiance retrouvée que s’est constituée la Coordination des partis politiques représentés au Parlement composée de formations de la majorité et d’autres issues de l’opposition. Cette structure a su contourner les agendas particuliers des partis et préparer alors le terrain pour une concertation et des échanges qui seront organisés incessamment.

En ce qui concerne les libertés publiques, l’État a adopté le principe d’impartialité, à chaque élection ou formation des institutions, syndicats et associations professionnels ; attitude de neutralité qui a donné des résultats importants dans le domaine du renforcement des libertés et du développement des services médiatiques. L’Etat a aussi œuvré avec tous les partenaires de la presse nationale pour consolider les acquis, dans le domaine de la liberté de la presse, et travailler à leur développement.

Son Excellence le Président de la République a appelé, à maintes reprises, à œuvrer pour aller plus loin dans le domaine de la professionnalisation des médias afin de renforcer les libertés et de soutenir le secteur à tous les niveaux.

Nous pouvons dire, pour finir, que ces deux années ont été consacrées à un travail sans relâche,  et que ni les obstacles ni les défis n’ont empêché l’Etat d’accorder l’attention requise aux préoccupations du citoyen et c’est sur cette bonne voie que nous continuerons notre marche, incha Allah, jusqu’à l’exécution complète du programme de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

أشكركم والسلام عليكم

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